Vous dirais je...?

Que les vacances sont, ces jours ci, à l'image du temps?

Contrasté.

A la fois beau et froid (très froid!).

Beaucoup de plaisir à prendre son temps...

...(à part le matin où j'emmène, comme d'habitude, Victor à la gare TGV. Les vacances parisiennes commenceront quand les nôtres se termineront. Cela me donne quelques occasions supplémentaires de faire des photos),...

...et beaucoup de temps perdu à des organisations chaotiques (quand tous les rendez vous se concentrent le même jour, quand la voiture d'Arthur n'est pas encore sortie du garage, quand les consignes ne passent pas faute d'écoute, quand...)...

Beaucoup de plaisir à être ensemble et les tensions que cela induit, des repas, des repas (et avec des poireaux, parfois... Et avec des horaires élastiques qui finissent par claquer.), de la vaisselle qui attend au dessus du lave vaisselle, dans le lave vaisselle, que l'elfe de maison passe par là, et puis du linge, du linge, en tas, en vrac, in-triable, qui attend que l'elfe de maison passe par là.

Et l'elfe de maison qui ne supporte plus la moindre critique, la moindre remarque.

Surtout pas celle qui dit: "Mais tu râles tout le temps!"

Hop, virée de filles!

Suzanne et moi sommes allées au Mans faire réparer du matos, acheter quelques vêtements qui vont bien (Misère!!! Trouver des trucs qui ne fassent pas trop petite fille en 8 ans (optimiste Suzanne avait commencé à essayer du 10 ans)) et réceptionner Zazie à la gare.

Du coup les bébés, et Vulcain, en pension pour quelques jours, ont une fan supplémentaire et des ateliers créatifs/gourmands ruinent la cuisine que l'elfe avait... "Mais maman j'ai nettoyé!" (la poignée, le robinet, encroutés de pâte à sel, la façade du piano rayée de pâte à crêpe...).

Ne pas râler.. Ne pas râler..

Et puis vous dirais je qu'une page vient d'être tournée?

Le canapé qui a soutenu les moments de réflexion de Gilles, chaque jour, en rentrant du travail, depuis une quinzaine d'année (merci Delphine, il a largement fait usage!), a fait quelques kilomètres sur la remorque pour arriver au terme de sa vie de canapé.

Vous remarquerez qu'il lui manque les coussins.

Ils ont trouvé, emballés dans la housse qui cachait la misère, un autre usage.

Le canapé largué, le garagiste enrichi, je me suis laissé conduire par Arthur, dans sa voiture passée au contrôle, jusqu'au marché.

D'où j'ai ramené du pain (mais pas le pain qui convient à ces messieurs), du fromage et des poireaux (mais pourquoi suis je si obstinée?).

Sous forme de plants, certains poireaux ont trouvé (non sans quelques nouvelles tensions, deux jardiniers qui ont du mal à communiquer et l'elfe (du jardin aussi?) qui sert de tampon) leur place.

Tout comme les oignons, les salades, les choux...

Vous dirais je que les vacances avancent, cahincaha, que nous avons eu des visites, des voisins, des voisines, que Clovis est allé au CIO et y a passé le test d'orientation (que j'essayais de lui faire passer depuis des années) comme je lui avait conseillé la mission locale (et?), que Simon est passé, à donné un coup de main, puis est parti en vacances avec Cynthia, que nous avons dans l'idée d'aller à la piscine (s'ils se réveillent) et qu'une semaine est déjà passée!!!