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samedi 19 janvier 2019

C'est l'histoire de...

...Laurène. 
J'ai commencé à y penser et puis la vie, et ses aléas nous ont bousculé.
Et nous avons accompagné Groove, emmailloté dans sa couette, porté par Gilles et les garçons, jusqu'à la clinique vétérinaire. Depuis son absence, au portail, à notre retour, au pied de la table, lors du petit déjeuner de Gilles, en travers du passage, au salon, se fait sentir.
Nous nous retrouvons avec la peau de saucisson, la croute de fromage à la main et...
Les yeux suppliants de Pif (et ses pets incroyables) nous ont, un peu, consolés.
Cette soirée de changement de dizaine chez nos voisines (et chez Pif)...
...nous a distrait, bien agréablement de ce coup du sort.
Nos charmantes voisines, Alix et Gabrielle, vont bientôt repartir vers d'autres horizons, d'autres voisinages.
Alors, profitant d'être ensemble encore:
"Bon anniversaire Alix! Et bon vent à toutes les deux!"
Bon, et puis, depuis le week-end dernier, j'ai usé mon énergie, au travail,...
... à régler des problèmes qui n'existent que dans la tête de quelques frustrés.
En plus des vraies difficultés à affronter.
J'ai aussi fait un détour, partant plus tôt volontairement, pour faire des photos,...
...en me rendant à une réunion de formation continue...
Formation... Vocabulaire (présentation d'une des approches possibles), grammaire (simplification (appauvrissement de la langue?)).
Ce genre de moments nous permet au moins de nous rencontrer entre collègues et, en ces temps difficiles (pour notre métier, pour la société), c'est plutôt chouette.
Voilà, voilà...
J'en arrive à Laurène:

Non, mais sans déconner!!! A mon âge ils m’envoient sous la table! Ils le feront encore quand je serais majeure sous prétexte que je suis la plus jeune? J'ai failli tout envoyer balader et aller m'enfermer dans ma chambre, en en claquant la porte. Mais la dernière fois que j'ai fait ça j'en ai eu pour trois jours...
Trois jours avec l'inquiétude de maman comme de la glue.
Trois jours avec le discours moralisateur "Tu n'as pas à te conduire comme ça, nous sommes tes parents..." de papa.
Les regards moqueurs et condescendants de mes frères Gaétan et Wilfrid.
Les "Ma petite fille, voyons!!!" de mamie Lolo...
Alors je me suis glissée sous la nappe. Je peux encore le faire très facilement... Ceux qui disent qu'à l'adolescence on grandit d'un coup n'ont pas 13 ans comme moi... Ou alors l'adolescence m'a oubliée. On me donnerait 10 ans. D'ailleurs je m'habille en 10 ans...
Sous la table j'ai retrouvé Bouboule, le chat. Et je l'ai pris dans mes bras. Lui au moins il ne me juge pas! Il ronronne...
"C'est pour qui?" Demande maman.
A quoi bon?
De toute façon, comme si je n'avais pas vieilli, j'aurai la fève...
Je fais la distribution le plus vite possible. Comme ça, une fois la couronne sur la tête je pourrai me sauver, les laisser papoter sur l'évolution du monde, la vie des voisins, les études de Wilfrid, l'apprentissage de Gaétan... Je ne serai plus là quand ils parlerons de mes notes au collège: "C'est incompréhensible!!! Avec tant de capacités!!!). 
Je pourrai aller...

Où? A vous!

6 commentaires:

  1. Bonjour Anne, si ton année commence sur les chapeaux de roue, je vois qu'elle n'a pas atteint ton énergie ni ton imagination. Ce sera sans doute un peu compliqué de pénétrer cet univers troublant de la petite Laurène qui a treize ans doit encore passer sous la table pour se faire oublier ou pour oublier mais qui occasionnellement en profite pour tirer les rois et attribuer les parts de galette ! Tu crois qu'ils font aussi comme ça à l'Elysée, ils demandent à Bénalla de passer sous la table ?
    Pour Laurène je vais essayer cet aprés midi ou demain je vais réfléchir à la chose ! bon samedi à toi.

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    1. Bénalla...
      L'histoire commence à prendre forme.

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  2. Rooh là, là, il est génial ce début ! On entre tout de suite dans l'histoire et je l'aime déjà cette laurène qui ne voudrait pas trop grandir mais un peu quand même ...
    Alors, elle irait dans sa cabane perchée sur un arbre ! ;)

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    1. Il faut donner au lecteur l'envie de rester... Sa cabane, je note.

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  3. Dans le grenier derrière de vieilles malles

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