RGV, Rentrée à Grande Vitesse.

En vrac...

Réunions, réunions, réunions...

Une réussite pour celle de ma classe.

Pas de questions.

Ou j'ai parfaitement assuré ou je les ai tellement noyés sous les explications qu'ils n'avaient plus de souffle. En tout cas des projets, de l'enthousiasme.

C'est bien.
Surtout que le boulot ne manque pas au niveau de la direction.
Des réunions qui se profilent, à la chaine.
Mais, nous enseignants, sommes en bout de chaine.
Au bout de la machine qui peine à prendre en charge les difficultés.

A la maison la vitesse de croisière n'est pas encore atteinte.

Il y a des à coups. Des coups de fatigue.

Arthur. S'il avait été autorisé à rentrer avec l'ambulance il aurait "économisé" une heure de sommeil (il a du retourner au boulot, à 3/4 heure d'ici, chercher le véhicule puis revenir chercher un client à 10 minutes de la maison).

Gilles a joué au rugby. Il a eu mal partout.

Gilles a aidé Jérôme a faire des travaux. Il a eu mal partout.

Il a mal partout.

Clovis. Et sa carte de cantine.

Nous avons des bouquins de 1ére qui traînent dans l'entrée, sur la table de la cuisine...

Suzanne. Et son sac (+/- 4kg), et pronote, et le choix difficile entre le CDI et l'atelier création artistique/marionnettes.

Nous avons des bouquins de 6éme qui traînent dans l'entrée, sur la table de la cuisine... 

Victor. La prépa (payante) qui pallie au résultat, nul, de Parcoursup.

A Bagnolet. Il espère pouvoir faire l'aller retour (quelqu'un connait quelqu'un qui connait quelqu'un qui pourrait la loger de ce coté. Juste au cas où..?). Une partie de son matériel commandé n'est plus en stock, son ordi fait des siennes. La banque, l'ancienne qui avait clôturé le compte d'Arthur au lieu du sien lui réclame des frais de tenue de compte... Puis lui rembourse (Ça va durer longtemps cette blague pas drôle?).

Voilà.

Rentrée à grande vitesse.

Comme si notre train train entrait brutalement dans le tunnel de l'année scolaire.