Le potager a soif.
Il n'est pas le seul.
Perso j'aime avoir chaud. Mais, bon, sur le bord de la piscine où Suzanne me traine chaque après midi (elle s'y est fait des copines) il n'y a pas un espace à l'ombre...
Gilles, lui doit tellement aimer la chaleur, qu'il brûle, au barbecue, une partie non négligeable, des branches qu'il a coupé à coté du poulailler.
A 14h... Si, si...
D'ailleurs en parlant de poulailler, Odette, qui est devenue "grande" pond maintenant...
Mais, bien sur, elle ne fait pas comme tout le monde, comme d'habitude (elle est la seule à ne pas vouloir rentrer le soir et elle dort sur "sa" branche, dans l'arbre), elle passe à travers la grille du portillon et vient pondre dans le chèvrefeuille devant la cuisine.
Je me suis déchiré les bras sur les ronces (le chèvrefeuille ne vit pas seul, malheureusement) pour récupérer ses œufs... Mouaip!
Olmes aussi grandit.Alors Arthur lui a proposé le toit.
Ben le toit, ça fait peur encore...
Et à part ça j'ai terminé le premier jet au crayon (aux crayons).
Les taches ne sont pas des larmes versées sur un travail difficile mais les éclaboussures des gosses qui sautent dans la piscine.
Le maître nageur ne comprend pas comment je peux lire, ou écrire, comme ça, au milieu du bruit et du mouvement.
Je ne comprends pas non plus mais ça le fait. Bien même. De temps en temps je lève les yeux, je regarde, la dame qui a autant de maillots que de jours dans la semaine, celle qui a autant de gros mots que de phrases, le playboy de bac à sable qui regarde si on le regarde, la mamie toute plissée, le sourire jusqu'aux oreilles, les gosses, leurs pères joueurs, leurs mères inquiètes... Et je me dis que je suis bien la seule à avoir un maillot une pièce. En fait personne ne voit, ou ils s'en moquent, les ventre plissés, ramollos...
Puis je replonge aussi sec (heu... quand ils ne m'éclaboussent pas) dans mon récit.
Maintenant je suis repassée sur l'ordi. Ça va être moins simple à la piscine!Rassurez vous je ne contente pas de bêtement recopier...
J'en ai pour quelques temps.
Je suis loin des 80000 mots.
Mais je ne suis pas découragée... Au contraire, c'est motivant.
Comme semble l'être Arthur, pour son nouveau travail.
Il rentre, après de longues journées, avec le sourire, il a des choses à raconter.
Il aimerait juste pourvoir mieux dormir la nuit (canicule n'est pas sa copine).
Clovis lui a terminé, tout à l'heure, sa mission d'arpette chez Tomàs et Sara. Il est content mais soulagé. Ça fatigue tout ça!
Vrac de canicule donc mais pas sans émotions.
Comme celles vécues aujourd'hui quand nous avons accompagné Jacky, les cousines, les cousins, pour dire adieu à Paulette. Elle nous avait bien dit que la prochaine était pour elle...
Nous aurions aimé la faire mentir.
Nous aurions aimé nous réunir pour des raisons plus... Moins... Saleté de cancer!
Soupir!
De l'écriture ?? Quel projet derrière ces cinq pages quotidiennes ? Impatiente de vous lire ! J'ai ''promis'' à Mr SImonet que je publierai pour la paternité mais le temps manque,les journees ne sont pas assez longues et le mariage de ma sœur en préparation... Sûre je prendrai le temps d'écrire un peu..m mai quand ?...
RépondreSupprimerUn projet de plus grande ampleur que d'habitude.
SupprimerOui, il faut que tu trouves le temps (et que tu arrives à me tutoyer, tu me tutoyais quand j'étais ta maîtresse. Et puis je ne suis pas si vieille, si?). Je suis sure que ton texte rendra un bel hommage à ton père.
Bon mariage! Félicité la mariée pour moi.
Ouais, c'est pas cool tout ça, désolée pour Paulette. Bon courage pour l'écriture et la piscine en plein soleil !
RépondreSupprimerHélas...
SupprimerMerci, ça roule!