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mercredi 20 décembre 2017

Et un 5 à 7!

Y'a ceux qui trouvent "impensable" de faire cela à cette heure là, à cette date là. 
Y'a ceux qui "travaillent, eux!"
Y'a ceux qui trouvent tout les prétextes, toutes les excuses, pour ne pas venir, ne pas amener leurs enfants (qui en ont les larmes aux yeux quand ils apportent le cahier qui contient le refus de leurs maman/papa qui ne peuvent pas parce qu'ils ont poney/piscine/feuilleton à la téloche... Parce la petite fait ses dents, parce que la cuisine est en travaux...?).
Et puis il y a ceux qui estiment qu'on "leur doit bien ça".
Ah, bon?
A tous j'ai rappelé que nos petits élèves préparaient cela depuis des semaines...
Que le prof de l'école de musique faisait 70 km pour travailler avec nous, et avait d'autres élèves, d'autres obligations... Et pas dans le genre feuilleton à la téloche.
Que nous,  maîtresses fatiguées de fin de période, étions bénévoles (pas payées, n'est ce pas), pour ce temps de convivialité.
Parce que c'est que c'était, de la convivialité.
Du plaisir de partager un moment, des discutions, des interactions sympathiques, entre parents et enfants, entre parents, entre parents et instits.
Et puis de la musique trop cool (notre ministre donne l'impression d'avoir inventé le fil à couper le beurre en annonçant que, désormais, dans les écoles on chanterait (et on ferait des dictées pour mieux apprendre à lire)). Toute l'école mobilisée pour une répétition générale dans la matinée. Et pour voir ce que les autres classes ont préparé.
Voui...
Ouverture des portes à 17h pour un enchainement des représentations de chaque classes couplées d'ateliers:
Chez les CP et CE1...
...fabrication de guirlandes.
Chez les CE2 et CM2...
...fabrication des douceurs...
...bonnes à manger.
Et chez les CM1...
...fabrication de cartes de vœux...
...et reconstitution de puzzles...
Pour lancer un nouveau projet qui va nous mener jusqu'en mars.
Voilà, voilà, ce mardi soir, l'école élémentaire à ouvert ses portes, en grand, en musique et avec beaucoup de plaisir partagé, de 5 à 7.

8 commentaires:

  1. Que de frustrations quand on prive un enfant de quelque chose qu'au contraire on devrait valoriser. Que de frustrations quand un travail collectif n'est pas partagé. Que de frustration quand l'investissement (que tu appelle bénévolat) est considéré comme un dû. Ben ouais, on leur doit tout, tout et même le reste ! A ceux qui se croient nés avec une cuiller en argent dans la bouche et qui ne sont pas à prendre avec des pincettes et qui ont des raisons, eux de ci de ça etc...
    Mais tu as quand même eu du monde, un tout petit peu, non ? En tout cas, rien que pour les pâtisseries, ceux qui ne sont pas venu on eu bien tort, ou alors, ils ne sont pas gourmands ! Ils ne savent non plus pas ce qu'ils perdent, ceux qui ne partagent que le caddy des courses au super marché le samedi matin et les mauvaises séries télé avec leurs enfants !

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    1. La moitié, au moins, des enfants sont venus avec leurs parents. Et c'était très chouette!

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  2. Et bien, y'a vraiment des cons!!
    Je ne sais pas moi, je trouve que ça fait parti de mon boulot de parent... alors, certes, j'ai un emploi qui me permet (ou m'a permis) de participer aux ateliers (biscuits de Noël, fabrication de magnets etc), d'accompagner des sorties scolaires (patinoire, poney-club, médiathèque, tour de marché...), d'assister aux divers événements tout au long des années scolaires (chorale, expos, spectacle, atelier vélos, lip-dub, petit-déjeuner anglais (tout, il y avait tout: le porridge, les baked beans, le bacon croustillant, les oeufs et j'en passe...!!)) mais quelques heures par an? C'est encore trop demander?? Juste pour le plaisir de mes enfants...
    Et bizarrement, quand les sous récoltés grâce aux ventes de petits objets/gâteaux etc., servent à financer les sorties scolaires, là ils sont bien contents de ne pas avoir à ouvrir plus leur porte-monnaie, les cons!

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    1. Pascale, je ne sais pas si j'emploierai ce mot, je crois que j'irai en chercher un autre : égocentrique qui est pire à mon avis. J'ai moi aussi été parent, je me suis efforcée de m'impliquer dans la vie scolaire de mes enfants. J'en été fière, car cela démontrait que je m’intéressais à eux, à leur vie et puis peut être aussi égoïstement, cela me permettais de ne pas les laisser m'échapper complètement, de rester en contact. Mais au delà cela faisait surtout partie de mon rôle de parent, d'éducatrice, alors de concert avec les enseignants qui les avaient en charge, j'ai collaboré du mieux que j'ai pu. Il me semblait que je devais bien ça à mes enfants. Cela s'est toujours bien passé, sauf quand je suis tombé sur une conne d'institutrice qui faisait le cirque autour de son chien et prenait les enfants pour les compagnons de jeux de sa bestiole.

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    2. @Pascale, en effet ils sont bien content quand les sorties ne leur coûtent rien!!!

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    3. @Délia, collaboration, c'est ça l'idée!

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  3. Chez moi, y'a jamais de volontaires pour aider mais ça râle quand on ne fait rien ! ;) Par contre, ils sont toujours au rendez-vous pour venir, c'est déjà ça !
    Quand même, je trouve que les parents s'investissent de moins en moins pour leurs enfants !
    la moitié d'une classe ce n'est pas beaucoup tout de même !
    L'année dernière pour la kermesse de fin d'année, j'avais tous mes élèves !

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    1. Bon, même mayonnaise alors?
      oui, investissement minimum pour certains parents...
      Mais il veulent de la sortie scolaire, de la classe transplantée...

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