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samedi 23 décembre 2017

Après le jour des ballons...

...le jour des bouchons!
Et ça commence mal!!!
Pas de bouchon, même pas une capsule de bière, pour moi au repas de Noël avec les collègues!!! J'ai trinqué aux vacances avec un jus de fruit (ananas, soyons fous!).
Tout ça parce que je prenais la route à peine le dessert avalé.
J'avais étudié les prévisions...
En partant à 14h30 j'en avais pour 3 heures. En partant à 15 heures pour 4 heures.
J'étais pile poil sur le départ à 14h30.
Mais je ne devais pas être la seule à avoir fait des plans pour me glisser entre les heures de pointe! Tout c'est bien passé jusqu'au péage de St Arnoult, la bruine était un peu pénible mais... C'était chargé en face mais allant vers Paris cela paraissait... Je me disais juste que le retour serait plus délicat.
Puis l'autoroute a plongé vers Palaiseau, Massy et les choses se sont gâtées. Les voitures se sont massées, à l'arrêt, à 20km heure, à l'arrêt, 20km heure... Jusqu'à l'A83. Avec les hurlements des sirènes, les giros bleus... Je me suis prise à regretter d'être partie un jour rouge. Mais samedi l'était aussi...
L'A86 jouait à l'accordéon... Avec les hurlements des sirènes, les giros bleus... Mais je n'ai jamais été à l'arrêt complet. J'ai eu le temps de me dire que ce monde était fou, j'ai eu le temps de reconnaitre ma chance d'échapper à ça chaque jour. J'ai eu le temps de passer le long de centre commerciaux géants et illuminés qui m'ont coupé l’appétit. J'ai eu le temps de voir les urbains se masser le long des quais du RER.
J'ai râlé contre les conducteurs qui changent de file sans clignotant, qui doublent à droite, coupent la route pour sortir, conduisent en consultant leur portable (à moins que ce soit le contraire?).
Je suis arrivée devant le logement de Victor pile en même temps que lui. Il était 18h30.
Pause pipi, compliments des logeurs qui ont apprécié Victor (il a même reçu un cadeau!), récupération d'un covoitureur, il était 19h30 et nous avons pris la route du retour. 
Après s'être posé la question du meilleur itinéraire nous avons décidé de nous en remettre à la chance. Et la chance nous a souri. Nous sommes allés jusqu'au périphérique sans difficultés, l'avons suivi tranquillement sans sirènes, sans giros bleus, sans voitures qui coupent les files! 
Et ça a roulé comme ça jusqu'aux alentours de Rungis. Là les choses se sont gâtées. Les voitures se sont massées, à l'arrêt, à 20km heure, à l'arrêt, 20km heure... Jusqu'à Massy.
Nous nous sommes ensuite arrêtés sur une aire d'autoroute. Je n'en pouvais plus. J'ai allongé son siège pendant que Victor et notre passager allaient chercher à manger (il était 21h45).
Voilà, voilà...
Repartis une petite heure plus tard nous sommes arrivés, passager livré, juste avant minuit.
Ce matin je me suis levée à 9h.
Ce matin c'est vraiment les vacances!

8 commentaires:

  1. Déjà les abords de Paris un vendredi soir c'est dur... Alors un vendredi soir, vendredi des vacances, vendredi du week-end de Noël... Je crois que je n'aurai pas tenté le coup... Bonnes vacances et bonnes fêtes.

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    1. Bah, je n'avais pas vraiment le choix...
      Je ne pouvais pas laisser Victor, et son barda, loin de la maison pour les fêtes!

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  2. Moi j'aurais pris le train et en revenant à 2 pour ramener le bazar c'est bon
    Faire un aller-retour dans la journée ce n'est pas raisonnable

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  3. Bonnes vacances, bien méritées!

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  4. Ouf ! Tu as réussi à le ramener ! C'est lui qui a fait les croquis ? Ils sont beau ! Z'ont plus qu'à l'embaucher chez Disney dans l'équipe de création ! ;)
    Et, je suis d'accord avec toi, on a de la chance de ne pas devoir faire ce genre de trajet tous les jours, je ne sais pas comment s'est possible ???

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    1. Oui, ouf!
      C'est Victor, en effet. Il m'a dit que je n'avais par photographié les plus beaux (mais ce ne sont pas les plus beaux qui trainent sur la table de la cuisine).

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