...je vogue au dessus des toits.
Vagues brunes, vaguement orangées, comme un défi au ciel gris.
Tuiles mécaniques par rangées serrées, hérissées de cheminées de briques.
De ma fenêtre je regarde mes voisins de haut.
Je dois me pencher dangereusement pour voir qui a sonné.
De ma fenêtre je vois, parfois, les avions atterrir, ou décoller pour d'autres contrées.
Qui font rêver.
De ma fenêtre je vois les fumées s'élever des usines incendiées, les fusées de détresse des bateaux qui sautent au milieu des immeubles...
De ma fenêtre je vois les barres abandonnées tomber.
La fin d'une époque.
De ma fenêtre je vois la ville qui palpite.
De ma fenêtre je rêve à la vue douce, verte, paisible d'un lendemain ailleurs...
Je rêve d'une autre fenêtre...
Mais ? ce n'est pas de ta fenêtre que tu as vu cela ! Est-ce que c'était avant ? OU est-ce imaginaire ? Joli texte en tout cas !
RépondreSupprimerMais si!
SupprimerC'était il y a longtemps, 28 ans, avant la naissance de Simon, à Lille.
Merci.
ça doit être impressionnant de voir tomber une barre comme ça !
RépondreSupprimerImpressionnant et... Poussiéreux!
SupprimerJe pense que tu apprécies bien mieux la vue de ta fenêtre actuelle ! ;)
RépondreSupprimerC'est une évidence!
SupprimerLille - Fortan, quel changement !
RépondreSupprimerJ'ai participé aussi, mais un peu tard pour l'atelier de ce matin.
Bises !
Le très grand écart!
SupprimerIl est toujours temps!
Bisous.
Cela devait être impressionnant...
RépondreSupprimerJ'aime comment tu as posé les mots pour raconter les images à l'horizon de ta fenêtre.
Ça l'était! Et pourtant nous n'étions pas tout prés! Même si nous étions les plus haut ;-)
SupprimerMerci.