Mamanlit nous demande:
"Et toi ton chemin du matin ? du soir ? Ta BO ? Tu peux répondre ici, sur ton blog, sur FB. Lâche toi!"
Mon chemin du matin? Il comporte quelques étapes...
A 7h et plus de 13 minutes (le car quitte son arrêt à 7h13), nous, Clovis, qui a enfin réussi à sortir de son lit, à mettre ses chaussures, retrouver ses cartes, à finir de préparer son sac, et moi, roulons jusqu'au prochain arrêt. Nous rattrapons très vite le car: il est arrêté ainsi qu'une autre voiture sur la route. Mais, heureusement nous n'avons pas besoin d'intervenir! La voiture écrasée, à l'envers par dessus le fossé est vide...
Je ne compte plus le nombre de voitures que j'ai vu dans le fossé, dans les champs, le nombre de poteaux téléphonique emporté, cisaillés, couchés depuis que je fais la route dans notre petit coin. Les routes y sont dangereuses pour ceux qui sont distraits, pour ceux qui roulent vite, pour ceux qui téléphonent, ceux qui boivent... Ce n'est pas parce qu'on y est seul la plupart du temps qu'il n'y a rien à craindre. J'y ai croisé plus d'un lapin, lièvre, chevreuil...
Je ne compte plus le nombre de voitures que j'ai vu dans le fossé, dans les champs, le nombre de poteaux téléphonique emporté, cisaillés, couchés depuis que je fais la route dans notre petit coin. Les routes y sont dangereuses pour ceux qui sont distraits, pour ceux qui roulent vite, pour ceux qui téléphonent, ceux qui boivent... Ce n'est pas parce qu'on y est seul la plupart du temps qu'il n'y a rien à craindre. J'y ai croisé plus d'un lapin, lièvre, chevreuil...
Bon. Clovis a pris son car. Je reviens à la maison, je me gare devant le portail (pour ceux qui ne sont jamais venus nous avons un aire de stationnement, large d'une voiture et demie, devant la grange et le portail qui nous permet de ranger les trois véhicules de la maison (chanceux nous diraient les citadins!). Et j'ai une heure devant moi pour lancer une lessive, démarrer le lave vaisselle, réveiller Suzanne, préparer ma gamelle, passer un coup d'éponge dans la cuisine, bouiner sur l'ordi... Quand DD arrive avec son gros tracteur. Et sa colère continuelle, contre ces fainiasses (texto, à Arthur) qui ne savent pas ranger leur voiture! Comment il peut faire passer son engin surdimensionné sur la route de 4 mètres si nous ne faisons d'efforts!!! Il travaille, lui!!! Je déplace légèrement ma voiture. Sans commentaire. Respiration! Nous ne subissons pas les embouteillages des villes...
Je n'ai pas à emmener Suzanne à l'école ses derniers jours, Gilles est en arrêt maladie, dos bloqué, et il s'en charge. Je part donc tranquillement.
Au bout de trois cents mètres je me retrouve derrière un tracteur. Ce n'est pas DD, et celui là (à force on les repère) fait toujours l'effort de se ranger pour que l'on puisse le doubler. Ou le croiser sans rouler dans le fossé.
Je n'ai pas à emmener Suzanne à l'école ses derniers jours, Gilles est en arrêt maladie, dos bloqué, et il s'en charge. Je part donc tranquillement.
Au bout de trois cents mètres je me retrouve derrière un tracteur. Ce n'est pas DD, et celui là (à force on les repère) fait toujours l'effort de se ranger pour que l'on puisse le doubler. Ou le croiser sans rouler dans le fossé.
J'arrive sur la départementale, la principale. Et là je sors mon troisième bras pour saluer tous les parents, ex parents, ex élèves, copains, connaissances que je croise. J'en connais suffisamment sur la plupart d'entre eux pour savoir qu'ils vont tous au même endroit. Dans la même ville où ils travaillent. Tous, chacun dans leur voiture.
Je ralentis devant chez le marchand de bestiaux, j'ai toujours peur de la vache échappée. Je ralentis dans le hameau, ça arrive à droite, à gauche et il y a des piétons, le monsieur qui taille sa haie, nettoie ses plates bandes, passe au karcher son portail (il ne doit se sentir bien que dehors, ou il est hyperactif). Je salue Sabine qui attend le bus pour son gamin, je croise le bus. Les employés communaux dans leur camion me saluent, je fait de même. Et j'arrive dans le village.
Quelques mamans, papas, mamies marchent le long du trottoir avec des petits vers l'école.
Je laisse traverser G qui me reconnait et à du mal à s'en remettre: "Hey, maîtresse! Je t'ai vue! Dans la rue!!! T'as une voiture!!!". Je salue la femme du garagiste, la secrétaire de mairie, la pharmacienne, toutes se dirigeant vers leur journée de travail, la kiné... J'arrive sur la parking où je me gare (j'ai une place attitrée, sans étiquette mais sur laquelle personne du coin ne se gare) et... C'est parti! Les petits élèves seront là dans 1/2 heure!
Ton rythme de vie m'impressionnera toujours !
RépondreSupprimerMon parcours du matin se résume à descendre et remonter quelques fois les étages de ma maison ...
Bah... Je n'ai pas d'embouteillages, pas de transport en commun et je circule dans une jolie campagne...
SupprimerRhoooo il s'en passe des choses sur ton trajet, mais j'aime bien toute cette convivialité matinale.
RépondreSupprimerOui, moi aussi.
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