...lundi est férié les réponses sont décalées. Parce que le mardi est comme un lundi: j'emmène Suzanne au lieu de départ de son covoiturage à 6h15 alors je n'ai pas le temps de me poser devant l'ordi (à la place je me pose devant mes préps au boulot)).
Les illustrations alternent entre les photos du jardin (jamais il n'a été aussi beau. Ou alors chaque année je le dis? Et c'est chouette) et celle de la brocante faite lundi matin avec Gilles, Arthur, Victor, Emma (ravie de pouvoir aller et venir comme bon lui semble), Simon, Cynthia et Bastien (La première demie heure) (en rentrant à la maison nous avons trouvé le repas prêt!!! Merci Suzanne, pour une première ce chili était une réussite).
Les réponses sont celles faites aux questions du
Dr CaSo. Mais... Mais!
Le
Dr Caso nous offre 4 minutes 33 seconde de silence...
Alors... Je vais à la pêche aux questions et je vous propose:
- Suivez-vous votre intuition?
Mon intuition? Mon instinct peut-être? Mon expérience?
Je me fais relativement confiance. Je crois. Est ce suivre son intuition?
- C'est quoi une grand-mère en 2023?
C'est comme en 2000, ou en 1990. Non?
Un prolongement de son rôle de parent, sans aucun doute. Je donne du temps que je n'ai pas reçu (mes parents étaient à 400 km (c'est nous qui sommes partis), Simone à 70 km), qui ne nous a pas manqué sur le coup mais qui aurai, sans doute, été le bienvenu.
Des échanges, des jeux, de bons moments avec un petit à aimer. Sans les contraintes, la pression de la parentalité. Ce sont des moments importants pour lui (elle bientôt), je pense, un autre prisme pour apprendre de l'autre. Les moments que Simon a partagé avec Albert, mon père, ceux vécus par Victor avec Simone, la maman de Gilles, sont des repères, des références, des souvenirs évoqués.
Je crois, en effet, avoir le pardon facile. Et cela allège...
Je suis capable de "passer à autre chose". Et cela implique aussi de me passer de ceux qui sont toxiques. Sans remords.
- Est-ce que cela vous arrive de ruminer?
De plus en plus rarement.
Et en tout cas plus après coup.
Je m'explique: il m'arrive d'avoir en arrière plan de mes pensées, actions quotidiennes, des questionnements, des appréhensions (Comment est ce que cela va se passer, comment va-t-il/elle? Comment va-t-on faire pour..?). Je bâtis des plans, élabore des stratégies, toujours pour que les choses se passent au mieux.
A postériori je regrette de m'être mis la rate au court bouillon: cela se passe généralement mieux que je ne l'avais imaginé.
Et surtout, une fois que c'est passé, c'est passé. Il est inutile, et nocif, de revenir sur ce qui est arrivé, sur ce qui a été fait. C'est fait. C'est passé.
- C'est toujours les gentils qui gagnent à la fin?
Ce serait trop beau!
Mais ce serait chouette. Croire au karma. Les bonnes actions qui induiraient une bonne vie...
Après la notion de "gentils" est sans doute une question de point de vue, non?
Grand maman, par exemple, était une grand-mère déplorable... Elle se considérait comme faisant partie des gentils, des "bons", de ceux qui savent ce qui est bien. Et cela, cette certitude d'avoir l'unique vérité, contre la "mauvaiseté" des autres, l'excluait, de facto de la catégorie des gentils. Pour moi.
Après être qualifié-e de gentil-le n'est pas forcement un compliment... Gentil (au départ qualificatif de ceux d'une autre religion) s'est être docile, obéissant, sage. Faut-il l'être pour être heureux? Pour rendre les siens heureux?
Quasiment!
En tout cas je le saute rarement... Une tartine avec du fromage, des rillettes, un fruit. Parfois un yaourt...