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dimanche 30 avril 2023

Avec Virginie, 17/52/23: "Être vert de..."

Projet photo avec Virginie.

Du vert d'Avril, varié, mais pas tant, dans le temps:

 2013: Mes numéros verts (elfes de carnaval).

 
2014: Un coup de main dans un rayon vert (ce doit-être son unique fois pour la voiture (Mais, à sa décharge je dirai que je comprends, pour l'avoir fait hier: qui est le c*n qui a pu penser que de la moquette dans une voiture peut être raisonnable/pratique?!))

 
2015: Se mettre au vert pour l'elfe de jardin en chef (qui avait oublié que des protections peuvent être utiles).

2016: Des toilettes encore vertes (en passe de changer de couleur)...

2017: Utiliser un langage vert (Encore un délire à la Allet)?

2018: Qui des trois à la main la plus verte?

2019: Feu vert pour décoller (Si, si il y a du vert! Sur le mur!)!

2020: Mise au vert (confinement contourné).

2021: Sur tapis vert.

2022: Quand mes chaussures m'en font voir des vertes et des pas mûres (comment ça la ficelle est grossière et pas verte?)!


 2023: Petit homme. Pas vert. Mais incontournable!

samedi 29 avril 2023

Le carton qui cocoricote.

Oui, oui, sans déconner! 

J'étais en train de charger les photos sur le blog, élaborant un post optimiste et gai, concentrée, quand le carton s'est mis à cocoricoter.

J'ai sursauté et ai manqué de tomber de mon fauteuil de bureau (qui, heureusement, est fort large).

Voisiner, à moins de deux mètres, avec ce genre de clairon est... Spécial! 

Oula! Il recommence!

Donc, optimiste et gai:

Hier deux œufs ont éclos.

Les deux couveuses ont aussitôt abandonné les trois autres (elles sont inexpérimentées, elles étaient des poussins il y a quelques mois à peine)...

...pour aller parader avec leur minuscule progéniture (en même temps, cela faisait 21 jours qu'elles étaient coincées sur le nid (21 jours, Emma, c'est faisable!)).

Re cocorico, re manquement de choir... Je sors le carton et le cale sous un poids, manquerait plus qu'il s'ouvre!.

 
Re optimiste: cela fait quelques jours que je me suis lancée dans un nouveau chantier, qui semblait, un peu, désespéré: sauver les tables de jardin (En fait, au départ, j'ai voulu remplacer les lattes cassées du banc. J'ai acheté des lattes. je me suis dit qu'il me fallait les peindre pour ne pas a avoir à le re re re faire. Une chose en amenant une autre...)
 
Elles sont vieilles, elles l'étaient déjà quand nous en avons hérité de Simone.
Elles étaient sales, lessive St Marc et ponçage, j'ai pué la vase pendant... (j'ai encore l'impression que...).
Elles étaient déglinguées, cassées, avec Gilles nous avons visé, réajusté.
 
Gilles descend! Avant 7 heures... Le carton chantant lui a fait renoncer à sa grasse mat.

 
J'ai passé une première couche, en t-shirt, au soleil:
 
Clovis: "C'est blanc! Il va falloir des lunettes de soleil pour manger!"
Gilles: "C'est pas blanc, c'est jaune!"
Clovis et Coline: "Jaune, t'es sûr?"

 
Seconde couche. Ouha, je risque le coup de soleil (Clovis a peut-être raison, la réverbération... Mais au moins, c'est propre... Et lessivable.)
 
Arthur: "Pourquoi tu n'as pas peint les pattes?"
Encore Clovis: "Ça ne va pas attirer les bestioles?"

 
Simon: "Ça ne tiendra jamais, c'est de la peinture intérieure" 
(Ah? Peut-être pas lessivable alors? Pour l'instant ça fonctionne! Bernie a laissé des traces de pattes (il n'allait tout de même pas faire le tour pour aller chercher sa baballe!) et, hop, un coup d'éponge... Hourra!)

Clovis, outré, quand je lui dis que j'ai suffisamment de peinture pour refaire les paliers: "Mais c'est jaune!" (au moins ce sera à l'intérieur, cela "tiendra"...)

 
Bastien: "Pinpin!" (Pour ceux qui ne causent pas le Bastien: "lapin", avec les oreilles, bien sûr!)

 
Bref! Tout cela pour dire que:
 
Nous sommes prêts pour manger dehors. 
Le banc, à peine sec, a retrouvé des adeptes (et pendant la phase nettoyage j'ai aussi lessivé la chaise longue qui est très cool pour lire à l'abri du vent).

Avec la chance que nous avons (optimiste, je vous dis!) les deux poussins seront des coqs et nous serons encore obligés de faire comme hier soir (22h30, il faut agir quand ils dorment): 
 
Avec Gilles nous sommes allés, à la lampe torche, à la chasse au coq: avec une corde, puisqu'il dort dans l'arbre, pour faire descendre suffisamment la branche (c'est Gilles qui tire), pour que perchée sur l'escabeau, j'attrape l'emplumé bruyant et je l'encartonne.

Et, je n'y croyais qu'à moitié (oui, Gilles, tu avais raison!), mais il ne peut s'en empêcher, dans son carton, il claironne à qui mieux mieux. 

Un barouf d'honneur avant de partir vers un autre poulailler (à moins que ce soit une casserole. je donne ils en font ce qu'ils veulent)...

vendredi 28 avril 2023

Ben... On est pas rendus à Loches!

L'expression « On n‘est pas rendu à Loches » fait référence à la ligne de démarcation qui coupait l'Indre-et-Loire en deux sous le régime de Vichy. Entre 1940 et 1943, le nord du département était en zone occupée par les allemands. Les contrôles étaient fréquents à Loches alors en zone libre. 
 
Souvenez vous nous devions, il était prévu, aller passer quelques jours (deux nuits) à Loches.

Au moment de réserver il s'est avéré que Clovis (qui devait nous accompagner avec Coline) travaillait ce week-end (et désormais ce sera le cas tous les week-end). J'avais mis l'affaire en suspend, je m'étais dit que je réserverai au dernier moment, une fois sûre de qui participerai (sûrement seulement Gilles et moi), une fois assurée que le temps serait favorable... Le milieu de semaine, peut-être (le 1er mai sera revendicatif et familial. A priori)...

Là dessus le président Dériches s'est amené. J'ai casserolé, pas réservé.

Puis Emma a été hospitalisée en urgence en Obstétrique. 

Saignements, contractions... Menace d'accouchement prématuré.

 
Puis Cynthia a été hospitalisée en urgence en... (je ne sais pas. Nous espérons juste que c'est le service du Dr House). 
 
En plus de son amaigrissement impressionnant, elle ne sent plus sa jambe.
 
 
Là, j'avoue que je suis soulagée que nous ne soyons pas partis. N'est ce pas? 
 
Nous pouvons passer du temps avec Bastien pendant que Simon est au chevet de Cynthia, nous occuper du lapin et du chien, pendant que Victor est à celui d'Emma (les gars ont passé une partie de la journée de mercredi ensemble, visitant des coins de la ville qu'ils ne connaissaient pas).
 

D'autant plus que, malgré le brassage d'air des élus, du grand manitou en chef, aux huiles locales, malgré leur auto congratulation, il n'y a plus de service de maternité à Vendôme. Alors c'est à l'hôpital de Blois, à 70 km, qu'Emma est, très bien, soignée.

 
D'autant plus qu'échaudés par la mésaventure de Colette aux urgences de Vendôme (pour rappel, mise dehors, sans soins, avec une fracture cervicale), nous avons très fortement recommandé à Cynthia d'aller jusqu'à Blois. Où ils l'ont gardée pour quelques jours d'explorations...

 (Leïla, chienne d'Arthur, attendant, avec impatience, le feu vert de son maître, pour monter et atteindre son graal: son panier perso à elle toute seule au pied du lit de son maître adoré, peu présent cette semaine (il travaille). Son coussin au rez de chaussée étant squatté par Bernie, en pension chez nous pendant que Victor squatte un lit pliant à coté de celui d'Emma (c'est plus raisonnable que de faire des allers retour: il a tapé un cervidé, lors d'un de ses allers retours, sans dégâts, heureusement))
 
Vous noterez, n'est ce pas, que les filles nous ont quand même grandement facilité les choses en étant dans le même hôpital (une au second, l'autre au septième).
 
Elles se retrouvent dans la chambre d'Emma ("pas bouger!" ont dit les toubibs) et c'est plus simple pour les visites (elles ont dû ruser pour mettre le lilas du jardin que nous leur avons apporté, coupant une canette, une bouteille, pour en faire des vases: "fleurs interdites" (pourquoi?) (les soignantes ont fait semblant de ne pas les voir)).

Prenez soin de vous les filles!

mardi 25 avril 2023

Quand il a les casseroles...

Nous terminions notre virée à Chartres, hier, quand Simon, a reçu le message:

Le président Dériche allait venir en visite à Vendôme. Chez nous quoi.

A peine rentrée je me suis branchée sur le fil d'actualité, sur les réseaux et j'ai battu le rappel des troupes habituelles, qui de leur coté battaient le rappel, des troupes...

Nous, Valérie et moi, sommes arrivées parmi les premiers.
Avec quelques doutes...
Allions nous être quelques pelés et un tondu pour faire du bruit?
Peut-être, mais la télé, plusieurs, non identifiées, journalistes encadrés de gardes du corps (qui ont eu bien du mal à faire causer. Ma copine Julie: "Non, je ne réponds pas à quelques questions!" Moi: "Les réponses vous les avez déjà, depuis des mois" Un journaliste de radio (il n'avait pas de caméra): "Vous voulez engager le dialogue avec des casseroles?" Moi: "C'est parce qu'il n'y a pas pas de dialogue qu'il y a des casseroles" (il est parti vexé))
Les "forces de l'ordre", étaient en nombre...
Il y avait aussi, les gendarmes, à tous les carrefours du lieu d’atterrissage de hélicoptère à l'entrée de la ville (il semblerai que sa majesté ait voyagé en avion jusqu'au Breuil, puis en hélico jusqu'à Thoré la Rochette, avant d'être acheminée à Vendôme en voiture). 
Nous voici à une centaine de mètres de la maison médicale que le gus doit visiter.
Il doit y parler de déserts médicaux (cette magnifique maison, toute neuve, n'a pas attiré de nouveaux médecins, soignants, il les a juste réunis dans plus confort (si vous voulez acheter, louer, un cabinet médical, de kiné, de sage femmes... Il y a foultitude. Mais Emma doit aller à 30 kilomètres de chez elle pour être suivie (et justement... Inquiétude!)).
Et nous ne sommes pas seules, à faire du boucan!!!
A noter pour une prochaine fois: prendre des bouchons d'oreilles!
(Si d'aventure des gens étaient dans le cinéma (qui a été fermé devant l'envahissement de son parvis) ils ont du avoir une séance perturbée (à moins que ce soit vraiment bien insonorisé))
Ne pouvant passer par la rue...
...les centaines de casseroleux ont fait céder le barrage de CRS...
(c'était les bébés qui "gardaient" les voies, les vieux étant à l'entrée de la rue)...
...et se sont engagés sur les rails.
Cavalcade de casqués, chute de CRS malhabiles (pour enjamber les clôtures, les protections, casques, boucliers et autres bidules à gâchette, ne semblent pas être adaptés), un lacrimo lancé (par un bébé affolé) et la foule s'est stabilisée à portée de vue et d’ouïe...
...des officiels dans leurs bulle sécurisée.
 
Oh, les gardes se casquent! Il est arrivé! le concert est à plein volume.
Puis les troupes se divisent pour couvrir toutes les issues...
Allers, retour, ramdam...
Puis Simon, qui m'avait rejointe (puis que j'avais perdu: il s'est infiltré dans la zone interdite (il était en vélo et a semé le robocop maladroit)), Valérie et moi avons repris le chemin de la voiture.
Les CRS se repliaient.

Nous étions un peu fatiguées, d'autant plus que les émotions m'ont poursuivies toute la manif (le téléphone ne sonne pas assez fort dans cette ambiance, même pour les nouvelles) en arrivant sur place, à midi, j'ai reçu un message de Victor: Emma a été hospitalisée aux urgences obstétriques.

Nous croisons les doigts pour que la petite ne soit pas trop pressée...

Les réponses du mardi. Avec Chartres dedans.

Les réponses sont celles faites aux questions du Dr CaSo

Les photos ont été prises hier après midi, à Chartres... 
(Visite emportée de haute lutte, il fallait décider la troupe,...
...le temps ne se présentait pas bien,...
...pique-nique or not pique-nique,...
...où trouver un parking qui ne coûterait pas 10€ les 4 heures...)
(Suzanne, Simon, Cynthia, Bastien, Gilles et moi, en furent,...
... il n'a pas plu, nous avons même, en fin d'après midi, pu prendre un verre en terrasse d'un café,...
...nous avions mangé avant de partir et l'après midi valait les deux fois une heure trente de route,...
...quelques recherches sur le grand internet m'avaient permis de trouver des places de stationnement gratuites à un kilomètre de la cathédrale, pile poil, au début de la balade visite qui nous tendait ses rues).
  • Quel est votre meilleur souvenir de la semaine dernière?
Mon meilleur souvenir? J'en ai plusieurs!
Baillou et ses chemins, en bonne compagnie, la tribu réunie dans la bonne humeur pour l'anniversaire de Victor.
  • Question de Bleck: Quand vous mangez un burger, c’est à pleine mains ou couteau/fourchette?
A pleine mains. Je crois que je trouverai ridicule de devoir prendre un couteau et une fourchette pour cela.
  • Quand vous dormez, vous préférez avoir les pieds sous les couvertures ou en dehors?
Toute cachée. Pieds et mains sous la couette. Sinon pas moyen de dormir.
Suivant la température j'adapte: couette et dessus de lit quand il fait froid (pas de chauffage dans notre chambre), juste un drap en plein été.
  • Question d’Adrienne (par Loulou):  Si vous pouviez donner votre nom à quelque chose, à quoi le donneriez-vous?
Heu...
  • Question de Valvita: Avez-vous besoin d’un café avant de pouvoir dire que vous être réveillé.e?
En effet... Avant de l'avoir bu je suis réveillée mais pas sociable. Le café, et les tartines qui vont avec, ouvrent la possibilité de communiquer (et comprendre toute communication extérieure) avec mes semblables (contrairement à Gilles qui se met en mode blagues et bavardages dès le saut du lit).
  • Souffrez-vous d’allergies ou d’intolérances? Si oui, lesquelles?
Pas d’allergie (sauf au nickel) mais un intolérance au lactose (comme la plupart des adultes). L'odeur du lait me révulse (mais c'est ok pour les fromages. Ouf!).
Donc, Chartres.
Ses rues calmes (et pentues), ses maisons à colombages, ses escaliers...
Et, bien entendu, sa cathédrale!
Époustouflante!
Il faudrait avoir des heures...
(Nous sommes obligés de revenir!!! Un des transepts était en travaux et donc bâché)
Un petit tour autour...
C'est là que Bastien a commencé à s'impatienter.
Il avait faim...
Et, zut! La médiathèque (ex poste), sa magnifique charpente métallique et sa vue exceptionnelle,...
... est fermée le lundi (quand je vous disais qu'il nous faudra revenir!).
Pendant que Bastien se tartinait le visage, et les mains, de gâteau...
(pourtant je le sais, qu'il vaut mieux éviter ceux au chocolat pour ce genre de journée!).
Nous avons continué à explorer.
Chouette! Des escaliers à descendre!
"Encore!" Demande Bastien.
Suzanne fait le clown pour le distraire quand il n'y a pas d'escalier (sérieusement il a été adorable!)...
Et le soleil arrive pour de bon...
...juste quand on commence à parler de rentrer!
Un dernier petit tour au bord de l'Eure...
Suzanne:
"Comment ça c'est l'heure?"
Et nous avons dû nous rendre à la réalité: il est bien l'heure de rentrer...
Nous avons passé une super après midi.
A renouveler!