En ces temps de bascule...
Juste quand l'été semble revenir pour de bon (soleil, pour de vrai, mais vent d'est, voire du nord, froid) c'est le retour "en présentiel" (terme purement éducation nationale, à opposer à distentiel (le correcteur d'orthographe ne connait pas!: la version non indemnisable du télétravail (prof toujours se démerde avec son matos, son internet... 150€ par an de prime informatique (Merde!!! Voilà que cela me reprends!!!))).
Le retour à l'école.
Mon sommeil se craquelle à nouveau.
Bien aidé par Gilles qui rentre le chat avant d'aller se coucher.
Le même chat qui, il fallait s'y attendre (c'est pour cela que je demande à ce qu'ils restent dehors la nuit), m'a réveillée en miaulant.
Il avait vomi. J'ai mis le pied dedans en allant lui ouvrir...
Sommeil cassé. Et humeur... A vomir.
Sommeil cassé, pourtant ce n'est pas faute d'exercice!
Cela a pris Gilles comme une envie de pisser (lui dit que c'est parce que les oiseaux ont quitté le nid et que c'était le moment, bien sûr!): l'opération taille de haie.
Gilles maudit cette haie (champêtre, pleine de ronces, pas aisée à tailler).
Moi je râle parce que, comme à chaque fois que l'on se lance dans l'aventure, on oublie de passer le débroussailleur au pied de la haie avant de couper. Et je m'échine à ramasser les branches (et les ronces, sur ce coup là il a entièrement raison) avec un râteau, une fourche (ça ne fonctionne pas mieux) qui se prend dans les amas d'herbes et de ronces (encore!!).
(L'avantage c'est que je n'ai pas à faire ma séance de rameur...)
Comme cela faisait au moins deux ans que la haie prenait ses aises elle était fort haute (second point à noter, avec le nettoyage préalable du pied de la haie, la tailler plus régulièrement, ne pas se laisser dépasser...), Gilles a eu l'idée d'emprunter les échasses de plaquiste de Simon pour gagner en hauteur. Mais, fort raisonnablement (ouf!), il a laissé Arthur s'en servir (avec aisance, après quelques réglages).
Bref! Nous avons tous les trois les bras et les jambes (et les épaules pour moi qui ai pris un paquet de ronces sur la tête) rayés de griffures. La haie a perdu presque un mètre en hauteur, cinquante centimètres en épaisseur (les mûres repérées par Martine... Désolée, il te faudra trouver une autre haie) et nous y avons "gagné" le droit de transférer 3 mètres cubes de déchets verts à la déchèterie (prévu ce matin).
Et, avant, après...
Je suis allée à l'école.
Aux écoles plutôt.
Celle que je quitte, pour récupérer le canapé. La collègue qui me remplace à la direction n'avait plus d'internet, plus de téléphone. Les tables et chaises n'étaient pas livrées. Avec Gilles nous avons chargé le canapé et quelques encouragements rapides plus tard, nous sommes partis.
Pour la "nouvelle" école. Où le canapé a trouvé sa place (approuvée par la dame qui s'occupe de l'entretien et de qui j'ai fait la connaissance).
J'y suis retournée ensuite, pour installer les tables, pour réfléchir in situ à la déco, à l'ambiance...
Dans une semaine, tout pile, ce sera l'ouverture de l'ULIS.
Dans une semaine ce sera la rentrée (Clovis est enfin inscrit à la fac, nous attendons sa date de rentrée, son emploi du temps (il fait genre "pas de tracas"), Suzanne a essayé toutes ses tenues, quel temps fera t-il? pour être au top le jour j (elle se tracasse, elle bien clairement, quelle classe? avec quelles copines? quels profs?)).
Et après la palme des chats chiants, celle de la haie piquante, celle du tailleur sur échasses, celle du plus gros tas de déchets verts, celle d'avoir eu la bonne idée (d'avoir laissé la direction entre d'autres (bonnes) mains), celle des plus beaux rideaux, j'espère avoir la palme de la rentrée sereine.