Il est bien des choses dont je ne vous parle pas...
Et sur lequel je ne m'étendrai pas.
Sachez seulement que des enfants sont signalés en danger, que des injonctions à remplir des applications, absconses et chronophages (et, à mon humble avis inutiles sauf pour faire des statistiques si prisées de notre hiérarchie), tombent, que des relents de diffamation flottent...
Ça plus l'épidémie qui enfle dans coin (le département est passé en "surveillance renforcée") et mes "gentils" élèves, un poil usants (A la question: "Maîtresse, je peux rester en classe pendant la récré?" (pour une fois qu'il est concentré sur sa tâche!) je réponds: "Non, je suis de service, tu ne peux pas rester seul en classe". Et voilà qu'il réagit exactement comme si j'avais dit: "Oui, bien sûr!" Il se rassied et reprend ce qu'il faisait. (Il est 15h et c'est comme ça depuis le matin, depuis le début de la semaine, depuis le début de l'année, depuis...)), je rentre souvent flapie.
Du coup (on se demande pourquoi) tout prend du retard, le soir et il m'est arrivé cette semaine de manger en truc vite fait avant tout le monde (le repas n'était pas prêt à 21 heures) et de filer me coucher.
Il faut creuser pour trouver de l'énergie.
Et ce samedi j'ai creusé assez. Je refuse de rester à moisir dans le canapé.
J'ai poussé, et tiré, nous sommes allés chercher des fleurs et des poules (4, souvenez-vous le renard n'en a épargné qu'une) et, pendant que Gilles et Arthur rejoignaient Victor et Emma chez Simon et Cynthia (nouvelle phase de travaux), j'ai remis en état les pots dans la cour.
Puis, j'en avais parlé alors je ne pouvais plus reculer, j'ai mis mes baskets et je suis allée les rejoindre. A pied.
Rahhhh... Que cela fait du bien!
J'ai fait des photos, dont celle-ci dessus, où l'on voit les traces du semis.