Projet 52/2021, épisode 5: "Art urbain"

Projet photo avec Virginie.

Et...

Ces derniers temps peu d'urbain dans nos vies.

Un aller retour mercredi matin dans le secteur indutrio commercial du Mans pour aller acheter un congélateur armoire d'occasionréviségarantideuxans pour remplacer le coffre si peu pratique. Rien d'artistique...

L'après midi j'ai fait un saut, juste avant le couvre feu, dans notre petite ville pour m'acheter un manteau en solde (pile 4 ans après le précédent). Je me trouve maintenant, col en poils de doudou synthétique gris, follement chic. Mais rien d'artistique là dedans...

Alors j'ai fouillé mes archives et je suis tombée sur ce cliché attrapé cet été sur un mur d'Alençon, lors de notre escapade en amoureux. 

Et il me semble que si elle n'est pas transcendante d'un point de vue artistique qu'elle est d'actualité...

Dictionnaire, mot au hasard: F comme "Folie".

Les mots que j'ai "tiré" au sort, cette fois ci sont Fakir, Festival, Feu...

Heu... Fakir? 

Cela aurait été un mot sympa à définir pour mes CM1 hier (définir de façon farfelue un mot inconnu comme hurluberlu, entrechat...).

 (Cliquez sur l'image pour accéder à une série d'articles sur des moments forts)

Quand à festival...

Oh, oui, ça me manque!!! 

La culture réduite à la portion congrue...

La vie ces derniers mois c'est travail, travail, travail.

Se changer les idées.

J'ai cherché et trouvé cette photo d'Arthur crachant le feu dans le Loir...

Se changer les idées parce que les temps sont difficiles.

Dès le matin, hier, ça se bouscule dans le couloir. 

J'interviens et je leur fait verbaliser: "Donner des coups c'est interdit."

L'un précise: "C'est la loi."

L'autre réplique: "Sauf pour les parents!"

Heu... Aussi pour les parents.

"Ah, il faudra que je leur dise, alors, la prochaine fois [qu'ils me donnent des coups]!"

...

Et ce n'est pas celui pour qui nous allons devoir faire une "information préoccupante" (enfant en danger). La troisième en deux mois...

Cela est peut-être à mettre en parallèle avec ce que nous confie le pompier qui est venu avec ses calendriers: "Nous faisons souvent des séries. Une série d’infarctus, une d'AVC... En ce moment c'est des suicides et des tentatives de suicides.." 

D'où... Folie.

Voilà... A part ça, ne vous inquiétez pas, ça va.

Parlez moi plutôt de votre folie du moment (et elle peut être positive, heureuse, comme quand, avec David et les garçons, nous faisions partie du staff de Fond'art (cliquez sur l'image)).

 

Dictionnaire, mot au hasard: E comme "Émotion".

Et voici donc, mesdames et messieurs, les mots au hasard de ce matin: excursion, espérer, émotion!

 (Victor: "Mais vous n'avez pas peur avec le bruit qu'elle fait?" 

Heu... Quel bruit? Elle gloglotte un peu quand elle est froide, c'est tout...)

Excursion? Il était, plus ou moins (plutôt moins, la remorque n'est pas en état d'être remorquée et encore moins de transporter quoique ce soit), prévu d'aller au Mans (magasin d'occasions révisées), ce samedi, chercher un congélateur armoire pour remplacer le coffre si peu pratique.

J'ai plutôt fait un saut aux urgences avec Suzanne pliée en deux (mal de ventre). Sans doute des ganglions inflammés après l'infection de la semaine dernière.

Dimanche matin nous nous sommes contentés, Gilles et moi, d'aller chercher le stock de pain de la semaine et un paquet de masques jetables. Pour ce faire nous avons longé, en faisant un détour bucolique, le Loir hors de son lit après des jours de trombes d'eau.

Nous sommes rentrés sous une belle averse de neige!

Nous l'avions tant espérée!!!

Mais elle n'a blanchi la campagne que quelques minutes, laissant des traces que là ou le vent l'avait poussée.

Elle a été remplacée, dans l'après midi, par un orage énorme...

...qui a déversé des tonnes de grêlons (appareil photo sans carte mémoire: pas de photos (rageant!)).

Du coup ce matin... La couche de grêlons a gelé et la route...

Alors tout doux bijou!

Clovis a dû dessouder la portière, nous avons gratté (Clovis a gratté aussi celle d'Arthur). Suzanne et Rachel ont pris le car, Emma et moi allons y aller tranquillement.

Et du coup, l'émotion?

Je dirai...

...la colère! Cliquez sur l'image.

Je me suis déjà battue, j'ai déjà fait grève, il y a quelques années, contre le fichage des élèves de la maternelle! Et cela revient, encore, et encore (c'est une idée fondatrice chez Blanquer).

Et une amie a justement fait remarquer que si cela arrive jusqu'à nous, en bas, tout en bas, c'est que tous les échelons de la hiérarchie l'ont approuvé. 

Cela décuple ma colère.

Projet 52/2021, épisode 4: "Photo de rêve".

Projet photo avec Virginie.

Prendre un rêve en photo?

Ces dernières nuits ce sont le cauchemars qui me réveillent et le rêve serait, peut-être, de dormir paisiblement.

 Prendre une photo parfaite, aussi belle qu'un rêve?

Le club photo... Confinement, couvre feu...

Et, ces fils dans le cadre?!

Rêver c'est se fabriquer des souvenirs de projets à naître. Peut-être.

Dictionnaire, mot au hasard: D comme "Drogue".

 Le site qui me donne un mot au hasard me propose, ce matin: 

-disquette

...et, même si l'éducation nationale n'est pas franchement "moderne"...

...nous n'en sommes, quand même, plus aux disquettes...

-discipline

...et, comme je n'ai l'impression de ne faire que ça, en classe, en ce moment, et sans résultat probant... Je vais plutôt vous montrer ce à quoi je me raccroche, leurs dessins:

(devinerez vous quelle chanson anglaise, qui leur correspond pile poil, ils illustrent?)

(cliquez sur l'image pour voir en grand)

...et...

-drogue.

Alors va pour drogue.

Pas si subversive que cela (même si l'on m'a suggéré plusieurs fois de fumer un pétard (ou de manger un space cake) pour me détendre et faire passer mes migraines (qui reviennent plein pot ces dernières semaines)) ma drogue à moi est en libre (j'ai d'abord écrit livre) service à la médiathèque.

Et j'en suis accro.

Même épuisée, si je lis pas je ne dors pas...

Et vous, votre (vos?) drogue(s)?

Dictionnaire, mot au hasard: C comme "Champ".

Nous sommes au milieu.

A la maison, littéralement, à l'école, en bordure.

Et la route qui les relie passe au milieu, quelques soient les tours et les détours.

À tout bout de champ le regard va à travers champs. 

Avec parfois, un arbre, une haie, un bois, dans le champ.

Je connais ma chance de vivre ainsi dans un environnement qui laisse du champ...

Horizon ouvert, et le ciel immense comme un champ de bataille pour de vagues nuages ou des vagues de nuages.

 Avoir le champ libre,  sur le champ...

(Même s'il ne fait vraiment pas beau... C'est bientôt le week-end!)

 

Dictionnaire, mot au hasard: B comme "Boites".

Boites aux lettres. 

(Boite aux lettres photographiée à Blois en novembre 2018. Elle a disparu depuis...)

La boite aux lettres, chez nous (mais sans doute aussi chez vous), ne sert, la plupart du temps, qu'à recevoir des factures (et là aussi, cela diminue (pas les factures, leur arrivée dans la boite aux lettres)). L'arrivée de la factrice est plutôt attendue pour les colis. Étant loin de tout nous achetons pas mal par internet (en essayant d'éviter les GAFA, en utilisant beaucoup les sites de vente d'occasion).

B comme boites, pile poil ce qu'il me faut pour cette anecdote (Ah, la la, qu'est ce qu'on rit!!! Jamais on ne s'ennuie!):

Gilles a reçu hier un coup de fil un peu inquiétant (pour moi, en tout cas, Gilles est resté zen...). Son employeur, le conseil départemental, s'interrogeait: son dernier arrêt de travail courrait jusqu'à 19... Décembre (Heu... Il est bien temps qu'ils s'en inquiètent, non?). N'est ce pas?

Heu... Ben... Non. 

Fin décembre Gilles a vu son arrêt de travail prolongé (jusque là rien que de très normal) et il a emmené le papier au collège où il travaille (Enfin il ne se souvient plus trop... Je confirme, il y est allé) et, comme ses collègues étaient en vacances, il l'a déposé dans la boite aux lettres (Nous en avions parlé...).

Dans la boite aux lettres.

En fait dans une des boites aux lettres sises au portail des cuisines du collège. Numérotées 1,2,3,4 (oui, 4!) mais pas nominatives.

Sur mon conseil Gilles a appelé sa collègue qui vérifié. Et a retrouvé l'arrêt de travail qui patientait là depuis... Un mois.

Voilà, voilà...

Dictionnaire, mot au hasard: A comme "Adresses"

Ceux qui sont sur le blog depuis longtemps savent notre adresse est à "la Hirlière". 

Et ce depuis 30 ans.

Mais avant nous avions eu quelques adresses et j'en avais parlé là:

 

(cliquez sur l'image pour accéder à l'article)

 

Donc, depuis 30 ans nous habitons là.

Dans la grande maison que les automobilistes ont dans l'axe, en arrivant au carrefour.

Celle dont ils voient (certains ralentissent pour regarder) la baie vitrée éclairée sur une cuisine rarement vide.

Parce que la maison est pleine.

De la route, sans doute, ils voient nos silhouettes et du mouvement.

Une maison qui vit.

Une adresse comme un port d'attache.

Une maison ouverte qui est passée de trop vieille (ma grand mère ne la supportait pas), à trop petite quand les enfants sont arrivés, à en travaux (gros, pendant quelques années, pas terminés, depuis un bon moment, pour des années encore, sans doute, le temps de nous refaire financièrement), à assez grande pour 8/9 (8 pendant tout le premier confinement, 9 certains week-end quand Coralie et Rachel nous rejoignent.

Une maison qui deviendra trop grande, un jour...

Oui... Et vous?

Racontez nous votre adresse, vos adresses.

Vos maisons passées, celle que vous occupez, celle dont vous rêvez.

Vrac de quotidien en notre petit coin.

Il a fait froid.

Toute la semaine et la neige a été annoncée.

Pour le début de la semaine. Rien.

Pour le milieu de la semaine. Rien.

Pour ce week-end. Rien.

A part de la pluie et de la boue.

Maman est venue une dernière fois, jusqu'à la saison nouvelle, manger à la maison et est repartie juste au moment du couvre feu. Comme on ne peut tout de même pas manger ensemble avant 18h nous irons, Emma et moi, manger avec elle, le midi, deux fois cette semaine. Pour compenser, un peu.

Jeudi midi j'ai appelé le gars pour le bois (il fait froid, je vous le rappelle), à 14 heures Gilles et Clovis le rangeaient dans la grange. C'est efficace!

 J'adore!

Tout comme le ciel quand Gilles est venu me chercher à l'école...

Samedi, invitée par les gendarmes (témoignage en rapport avec le boulot), j'ai fait le pied de grue dans leur entrée (heureusement ils m'avaient entrer!) sombre (ils avaient oublié d'allumer (ce que j'ai finit par faire)) pendant une demie heure (je note pour la prochaine fois (même si mon souhait le plus cher c'est qu'il n'y ait plus de prochaine fois): apporter un bouquin). Du coup je suis sortie trop tard pour aller faire un petit coucou à ma copine. J'ai acheté du pain et je suis rentrée dans nos pénates pour 18h pétantes.

 

 

Ce bon sang de couvre feu! 

Qui n'a pas empêché quelque(s) malfaisant(s) inculte(s) de mettre le feu à la boite à livres qui venait d'être installée. Nous l'avions préparée fin mai, comme pour fêter le dé confinement.

A 4h30 du matin les locataires du logement au dessus ont été réveillés par la fumée. Ils ont éteint les flammes et ont dû finir leur nuit, avec leur bébé, dans leur salon moins enfumé.

Voilà. La boite à livres a brûlé.

Je suis atterrée par tant d'incurie, de connerie!

(Atil, surnommée "Pantoufle" (par Gilles et moi) ou "Bouly" (par sa maîtresse Emma), très fière d'avoir franchit la barrière (que Gilles oublie systématiquement) et qui se chauffe devant la cheminée)

A part ça...

Emma a reçu la mauvaise nouvelle attendue, le décès de sa grand mère.

Victor est malade à cause des antibiotiques qu'il prend pour une infection cutanée.

Simon et Cynthia sont venus manger avec nous dimanche et nous avons passé un bon moment.

Arthur est allé aux urgences pour passer une radio et son coude n'est pas cassé (chute de fauteuil roulant, leur nouveau joujou).

Clovis, chez Rachel, a envoyé de ses nouvelles et ça roule.

Suzanne a eu mal à la gorge toute cette fin de semaine. Cela ne l'a pas empêchée de participer, avec sa copine, à sa première compétition d’athlétisme (chaque club chez lui, avec transmission des résultats). Depuis hier elle tousse. On dirait une otarie et les gars (et Gilles) s'en donnent à chœur joie de se moquer et de l'imiter. Je ne vais pas l'envoyer au collège aujourd'hui et je vais tenter d'avoir un rendez-vous chez le médecin.

Et à part ça, avec Gilles (nouveau réglage de médicaments mercredi), repos...

J'ai même fait une grâce matinée hier en ne me réveillant qu'à 8h!

Projet 52/2021, troisième partie: souvenir d'enfance.

Projet photo avec Virginie. 

Nous habitions le Nord, à Avesnes, sans doute à cette époque.

Et si nous passions nos vacances d'été (une bonne partie du moins) à la Hirlière (oui, la même qui est devenue notre maison), nous passions les vacances de printemps à la mer.

Dans les Landes, dans une petite location à coté des longues plages de sable fin battues par les rouleaux (peut-être maman se rappelle t-elle du lieu exact).

Je me souviens qu'une jeune cousine de mes parents, Annie-Claude, nous accompagnait pour soulager maman.

Papa creusait des fossés et nous construisions des châteaux de sable qui me semblaient formidables...

Diapos trouvées dans une des nombreuses boites de mes parents et scannées il y a quelques années.

 

Quand les pierres...

Une fatigue lourde m'a collé au sol en ce début de semaine.

Une fatigue physique, alimentée par des nuits tronçonnées.

Mais aussi une autre sorte de fatigue.

Comme une désillusion?

Une grève s'annonce au boulot et l'envie n'y est pas. Nous nous sommes tant battus, nous avons tant perdu, l'an dernier. Et personne, personne, ne nous a seulement entendu. A peine ces grèves ont-elles été évoquées dans les journaux. Elles n'ont pas provoqué une ride sur le front du ministre...

Et puis faire classe sans projet (genre petites randos, ou fresque (il y a un projet fresque, commun à toute l'école. Mais le commun est désarticulé ces derniers temps...))...

Surtout avec cette classe, pleine de gentils, mais pourrie par quelques uns. Épuisante.

Heureusement il y a des moments de grâce.

Comme hier, mercredi, où je me suis recouchée après avoir conduit Suzanne au bus, et... J'ai dormi deux heures de plus!

Comme ces derniers jours où, rentrant de l'école, je trouve la maison propre et rangée.

Gilles qui retrouve peu à peu son énergie (le toubib à réglé, encore, son traitement, "comme on règle une Ferrari"), il s'est même rasé et est beau comme un camion neuf (remis à neuf) (du coup, avec mes cernes profondes et noires je fais encore plus... usée).

Et puis, comme c'est étrange...

Nous n'étions que trois à table lundi soir (semaine CFA pour Arthur, Emma et Victor sont au chevet de la grand mère d'Emma, Clovis était chez un copain).

Et seulement tout les deux mardi midi!!!

Tout ça explique (ou pas) que je ne publie qu'aujourd'hui les photos de l'excellente balade de dimanche.

Il faisait beau et froid (maintenant c'est humide et triste).

Et Clovis et Rachel nous ont accompagné.

Une balade détendue, presque sans inquiétude pour Gilles.

(Même les souches ont le sourire!)

 

Avec un Clovis facétieux et une Rachel heureuse. 

 

 

Petits papotages et partage de moments.

 

Avec une grande découverte! (A 53 ans j'en apprends tous les jours et c'est réjouissant!)

 Quand on (Gilles, Clovis, et un peu Rachel, pour essayer) lance des pierres sur la glace elles chantent!!!