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samedi 30 novembre 2019

Tag ga tag, tag tag!

Piqué chez Virginie, qui l'a piqué chez de Gilsoub et Mirovinben, qui l'on piqué...
Bref! C'est dans l'air.
 1. Prends le livre le plus proche de toi, page 24, écris la première phrase :
"Non! Comment ça non?" 
Curieusement ce n'est pas dans le bureau que l'on trouve le plus de livres. Il y en a dans le salon, ceux de Gilles, ou de Suzanne, étalés sur toute la table basse, sous, avec, le bloc de dessin XXL, les feuilles volantes couvertes de croquis, la boite à crayons (dont le nombre diminue au fur et à mesure que l'un ou l'autre des chiens les attrape et les croque). Les miens sont au pied du lit, en piles.
Mais j'ai quand même trouvé, sous quelques factures, cahiers de collège, mètres (ceux qui s'enroulent et dont on se sert pour mesurer lors des travaux. Quand on les trouve à ce moment là), journaux syndicaux, appareils photo, une BD achetée lors de la manifestation de soutien à la papeterie (qui a fermé depuis): 
"Il faut flinguer Ramirez" Acte1, de Nicolas Petrimaux.


2. Sans vérifier, quelle heure est-il : 
8 heures 30. De façon exceptionnelle je ne me suis réveillée qu'à 7 heures!

3. Vérifie : 8 heures 29! Ben mince...

4. Que portes-tu ?
Mes Oripeaux (c'est Gilles qui le dit!): ma robe de nuit (robe T-shirt noire convertie en chemise de nuit), un pantalon de pyjama (acheté pour la soirée pyjama de la maternelle), un sweat à capuche, un châle et des chaussons en cuir. C'est samedi, il n'y aucune urgence (je vérifie mon calendrier. Non rien! Ouf!), alors je m'habillerai plus tard. Même si ce n'est pas le bon plan. Plus tard il y aura la queue devant la salle de bain...

5. Avant de répondre à ce questionnaire, que regardais-tu : 
Le ciel, à travers la baie vitrée de la cuisine. Pour voir s'il était encore mauve comme quelques minutes avant. Quand je suis sortie pour ouvrir aux poules et que je l'ai photographié pour mon "image du jour".


6. À part le bruit (éventuel) de l’ordinateur, qu’entends-tu ?
J'entends le ronronnement du lave vaisselle, la soufflerie de la cheminée (si, si, nous avons une cheminée qui souffle!), le bruit des chiens qui jouent au seau (je dirai même qu'ils jouent au seau/sot! Habituellement les chiens jouent à la baballe, les nôtres jouent avec un seau, perdu comme récipient: ils courent avec, essayant de se le piquer, le lancent (ils sont très fort en lancer de seau d'un coup de tête), l'attrapent, recommencent).
Et puis somme fond musical il y a une balade d'Angus et Julia Stone.

7. Quand es-tu sorti pour la dernière fois, qu’as-tu fait?
Sortie?
Gilles et moi sommes sortis de notre quotidien lors des dernières vacances.
Chambre d'Hôtes (merci les gosses!), visite de châteaux et pique niques. 
C'était cool.

8.Cette nuit as-tu rêvé ?
Je n'ai pas fait de cauchemars. Et j'ai dormi en ne me réveillant qu'une seule fois. Alors les rêves devaient être doux. Non?

9. Quand as-tu ri pour la dernière fois ?
Hier soir, lors du repas. Victor avait organisé une raclette, acheté des pommes de terre, de la charcuterie et du fromage. Et une machine (cela lui a, parait-il, coûté plus cher de victuailles que de machine). Il avait invité Simon et Cynthia et avec Emma, pour quelques semaine chez nous, la table était presque pleine. Quand Clovis nous a raconté l'une de ses facéties au lycée (et nous a montré la vidéo prise par l'un de ces camarades!! Décidément il est dans une classe... spéciale!): la prof lui avait demandé de mettre en route l'ordi qui pilote le tableau numérique sur lequel il a affiché la tête azimutée d'un rappeur. Le rire de ses copains de classe était communicatif. Et je comprends mieux la raison du SMS du lycée, mardi: "Clovis a été exclu du cours de Management" (Clovis m'avait expliqué mais ce n'était pas clair...).

10. Qu’y a-t-il sur les murs de la pièce dans laquelle tu es actuellement ?
Des collages. Des morceaux de papier cadeau, de papier de chocolats. Un sorte d’ersatz de papier peint. En attendant que nous attaquions à la rénovation du bureau (dans les semaines/mois à venir).

11.Si tu deviens subitement multimillionnaire, qu’achètes-tu ?
Une mise en ligne de la maison et des voitures.
Une formation pour Victor. Et aussi, peut être pour Arthur. Pourquoi pas pour Clovis...
Et pour moi.
Pour tous un voyage. Des voyages. Du temps...

12. Alors ce questionnaire, tu en penses quoi ?
Il me donne l'occasion d'écrire le 13éme article de ce mois de novembre qui s'achève. Alors que depuis le début de l'année 2019 j'écris entre 15 et 21 articles par mois. Bizarre.


13. As-tu vu quelque chose d’étrange aujourd’hui ?
Le ciel mauve à l'aube. D'un mauve uni, bizarre. Qui contrastait avec le orange vif des feuilles du cerisier sauvage.

14. Dis-moi quelque chose que nous ne savons pas déjà…
J'ai postulé, avant hier, à un emploi hors éducation nationale.

15. Quel serait le prénom de ton enfant si c’était une fille ?
Autre que Suzanne? Edmée.

16. Et si c’était un garçon ?
Nous avons réussi à en trouver 4 déjà!!!
Mais... Peut être Aimé.

17. As-tu déjà pensé à vivre à l’étranger ?
Non. Jamais. C'est grave docteur?

18. Que voudrais-tu entendre de la part de Dieu à ton arrivée au paradis ?
De la part de Dieu?
Je pense que Dieu est muet.
Et que c'est un incapable de première.

19. Si tu peux changer quelque chose dans le monde absurde où nous vivons, tu ferais quoi?  
Je ferai en sorte que nulle ne puisse avoir plus que son voisin. Que les quelques très riches rendent leur "avoirs" au reste du monde.

20. Aimes-tu danser ?
Non. Mon corps n'est pas d'accord avec la musique.
Ou alors c'est ma tête.
En tout cas ça ne colle pas.

21. Quelle est la dernière chose que tu as regardée à la télévision ? 
En mode épuisée sur le canapé (réunion lundi, le soir, mardi, le soir, jeudi, le midi, le vendredi, le midi) une énième redif de "Mentalist".

22. Quelles sont les personnes que tu souhaites voir reprendre ce tag à la con ? 
Bah... Le bon vieux temps des blogs est révolu. 
Je lirai avec plaisir ceux de mes camarades dinosaures qui s'expriment encore de cette manière et que ce tag tente.







mercredi 27 novembre 2019

Ne pas passer à coté...

...de l'automne.
Comme ce samedi. Ensoleillé et actif.
Puis brumeux, pluvieux, collant de flemme comme dimanche où nous avons végété, y compris Simon et Cynthia, au coin des feux, en attendant la saison nouvelle. Et un regain d'énergie.
Il n'y a que Clovis qui a bougé, au skate parc. Et en a gagné une cheville en vrac.
Ne passer à coté des multiples tâches à accomplir lors de ma journée de bureau, au boulot, ce lundi: mails et communication, une fois que la box c'est resynchronisée après que j'ai relevé les messages téléphoniques, l'ouverture et la surveillance du portail, les coups de fils aux parents des absents non signalés, les mails, une fois que la box c'est resynchronisée, les invitations, en rafale, pour des réunions, en séries, par écrit et par mail, une fois que la box c'est resynchronisée, les réunions avant le repas, celles pendant, l'ouverture, fermeture du portail pour le papa, la maman, le taxi, qui viennent chercher, l'un ou l'autre, la coordination, l'organisation, la collecte de données et leur compilation, l'ouverture et la surveillance du portail, l'écriture de l'article annuel pour le journal de la commune, son envoi par mail et par wetransfert, une fois que la box c'est resynchronisée (j'avais reçu un coup de fil entre deux), sans oublier les punis à surveiller pendant leurs "travaux d'intérêts généraux", ceux qui viennent travailler dans mon bureau parce qu'ils perturbent leur classe... Puis...
Ne pas passer à coté de cette réunion exceptionnelle, organisée en réaction au mal être des directeurs, suite au suicide de Christine Renou. Où notre supérieure note, en rouge, nos demandes de temps supplémentaire (doubler le temps de décharge, temps consacré à la gestion d'école), demande de bras supplémentaires, demandes de formation, de qualité, supplémentaire, demandes de reconnaissance de la part de notre hiérarchie, demandes... Qu'elle fera remonter (elle n'a pas de consignes pour cela) "même si c'est plutôt de façon locale qu'il nous faudra trouver des solutions".
Ok...
Ne pas passer à coté du repas tout prêt, se mettre les pieds sous la table en rentrant tard.
Ah, non! Gilles aussi fait des heures sup (machine à laver la vaisselle, pour 500 couverts, en panne et une valse de réparateurs...). Alors je prépare le repas.
Mardi...
Ne pas passer à coté des rendez vous à venir avec les intervenants de l'école.
Ne pas passer à coté du coup de fil du lycée de Clovis.
Ne pas passer à coté du repas interécole.
Ni à coté de la réunion de liaison école collège.
Ne pas oublier d’emmener  Clovis aux urgences pour sa cheville, quand la réunion sera terminée.
Ah!! C'est Victor qui s'en est chargé! 4 heures pour une radio et un certificat: entorse. Merci Victor (d'autant plus qu'il a passé sa nuit à l'internat au chevet d'un ado vomisseur)!
Et je constate que je n'ai pas de quoi faire un pique nique pour Suzanne. 
Ne pas passer à coté de ses lunettes (oubliées à l'école!) quand Arthur me donne le courrier qui lui donne le résultats des tests passés: il est dans la course pour la suite de la sélection.
Puis ne pas passer à coté du repas tout prêt, se mettre les pieds sous la table en rentrant tard.
Ah, non! Gilles aussi fait des heures sup (machine à laver la vaisselle, pour 500 couverts, en panne et une valse de réparateurs...). Alors je prépare le repas.
Alors ce matin je ne suis pas passée à coté des courses...
Oui, nous ne passons pas à coté de la course!!!

dimanche 24 novembre 2019

Projet 52: rouge.

Une photo par semaine avec Virginie.
Semaine 47: rouge.
Quelques taches qui ressortent dans le rayon de soleil.
Un moment de grâce et de sérénité.

mercredi 20 novembre 2019

Zou! interjection.

(Familier) En avant, hors d’ici.
  • Allez, zou ! du balai ! Laissez-moi un peu respirer.
  • Bon allez, zou ! j’y vais. À la prochaine.
  • Zou, on bouge.
Week-end passé en un éclair.
Pourtant il paraissait morne et froid.
Week-end au chaud dedans, dans la gadoue dehors.
Clovis qui m'ouvre la porte:
"Gilles te prend en photo et rigole au lieu de t'aider!"
(Vous constaterez qu'il n'est toujours pas doué pour faire le point avec l'appareil photo. A moins qu'il n'ait pris le cliché à travers la vitre. Que les chiens ont re cochonné.)
Gilles qui s'amuse.
Et pas seulement en ramassant les feuilles destinées à amender le potager.
"Bouh!" qu'il fait quand je m'agite à la salle de bain (genre vider rincer la baignoire, ramasser et mettre à sécher les serviettes de la veille, nettoyer les traces de dentifrice...).
Suzanne est arrivée affolée par le cri que j'ai poussé.
J'ai mis dix minutes à m'en remettre, riant (nerveusement) à en pleurer.
Voui. Heureusement que je ne suis pas cardiaque.
Week-end où Victor et Emma accompagnent Simon et Cynthia en ville, pour faire des courses de matériel pour leur maison. 
Où je leur prépare un chili apprécié par presque tous (celui qui n'a pas aimé m'a appris, j'en suis fort aise, que je ne fais pas un "vrai" chili. Dans un "vrai" chili il n'y aurait pas de haricots... C'est le grand Gogole qui lui a dit.).
Pour finir Simon a trouvé ce dont il avait besoin en allant avec Gilles chez le quincailler du coin (il faut toujours avoir un quincailler dans sa manche quand on rénove sa maison).
Week-end où en apprend des choses en écoutant parler nos jeunes.
Des choses qui me font douter de mon vocabulaire. Parlent-ils français? Je suis obligée de leur demander une traduction quand ils parlent musique, jeux vidéo, mode aussi, parfois (serait ce le signe que je suis devenue "has been" (en tout cas ils n'hésitent pas à le dire à Gilles quand celui ci parle et cite certains chanteurs (très passés de date, à mon avis, aussi)).
Week-end où en apprend que Clovis est recherché.
Au lycée. Sur la page dédiée de snap (ou wap, ou un autre truc inconnu de la has been) du lycée. Par une fille (supposent ses frères) qui poste sa description (où l'on apprend qu'il "s'habille plutôt bien") pour que quelqu'un la (ou le, ne soyons pas sexiste!) renseigne sur son identité (et plus si affinité?). L'un des copains de Clovis, très réactif, poste: "Clovis, tu es pisté!".
La version moderne de "ma copine se demandait si tu voulais bien sortir avec elle,"?
Week-end passé est arrivé le lundi.
Où mes collègues se sont inquiétées. Je suis arrivée après elles.
Je m'étais réveillée très tôt et de très mauvaise humeur: pas de granules dans le poêle, pas de café, les vêtements, des serviettes mouillées sur au moins deux mètres carrés de la salle de bain, la table pas nettoyée, la vaisselle au dessus du lave vaisselle et des gars soudés à leurs matelas.
Alors j'ai rangé, je me suis calmée en remettant la maison dans l'axe avant de partir.
Lundi passé très vite en comptes rendus, coups de fils, services sociaux, parents, partenaires. 
Et toujours des interruptions, des tâches tronçonnées par d'autres.
Ne rien oublier.
Tout en pensant à Arthur qui, pendant 5 heures, a passé des tests pour une éventuelle formation pour un éventuel boulot.
Qui vivra verra. Difficiles ces tests. Difficile de savoir... Il faut attendre les résultats.
Et, zou! Mardi a disparu lui aussi.
Mauvaise nuit et journée à avoir froid (il a fallu gratter le parebrise. En volant le grattoir de la voiture d'Arthur celui de la Dacia ayant disparu dans la trou noir de la Hirlière).
Mais ce matin, s'il a aussi fallu gratter (j'ai gardé le grattoir) le ciel est clair et le soleil est sublime.
Et ce matin c'est mercredi.
Je n'ai que les courses à faire. Et à accompagner Arthur à un rendez vous. Et à faire tourner la maison.
Et rien d'autre, je crois (l'atelier d'écriture que j'avais, momentanément, oublié, s'est déroulé la semaine dernière et mon agenda semble vierge...) sauf, peut être travailler mon CV. Pour, peut être, postuler sur un poste hors éducation nationale. Peut être. 

dimanche 17 novembre 2019

Projet 52: brouillard / vapeur

Une photo par semaine avec Virginie.
Semaine 46: brouillard / vapeur.
Il était mauve, ce matin là (novembre 2017). 
Sans trucage, le brouillard était mauve.
C'est ce genre de lumière, de couleur, que l'on obtient les jours de pollution aux particules fines.
Oui, à plus de 70 km de toute grande ville. A plus de 200 km de Paris.
Le ciel était rose de brouillard pourri.

samedi 16 novembre 2019

Yoyoter. verbe intransitif.

Familier.
Yoyoter est un verbe qui désigne le fait de perdre un peu la tête, de tenir des propos irrationnels. Ce terme vient, à l'origine, du jeu yoyo, morceau de plastique qui monte et descend en s'entourant d'un fil.
C'est le blog qui déconne.
Qui refuse les commentaires!!!
Virginie n'y arrive pas.
Valérie de Haute Savoie non plus.
Elles me le disent par mail.
J'ai cherché, je n'est rien trouvé dans les réglages qui semble déconner.
C'est récurant cette histoire!!!
Dites m'en plus (par mail s'il n'y a pas moyen de faire autrement).
Commentaires postés sur téléphone ou sur ordi?
Cela coince à quel moment? Qu'est ce que cela vous dit?
Et puis....
Quelqu'un sait-il a qui je dois m'adresser pour décoincer le biniou?

jeudi 14 novembre 2019

Xanthophobie. nom féminin.

Désigne la phobie, la peur irraisonnée de la couleur jaune. 
(vous allez voir comment, rusée, je vous colle ce mot barbare pour illustrer le X dans mon quotidien)
C'est mercredi mais j'ai décidé de ne pas faire les courses.
Ils n'aiment pas ma façon de faire les courses.
Voilà.
Alors j'ai fait des lessives, du rangement dans le cellier, j'ai nettoyé la baie vitrée (Bernie adore y coller les pattes et quand il y a du soleil (ou pas de soleil aussi, en fait) ça fait vraiment cracra).
Je suis allée à la pharmacie (ma vie est palpitante!), j'ai été chercher du bois, j'ai vidé les toilettes sèches, le bac de déchets verts, sorti la poubelle (j'ai oublié qu'il y aurai un jour de décalage à cause du 11 férié).
J'ai fait à manger, fait la liste des courses, débarrassé le lave vaisselle...
Nous avons mangé, j'ai essayé de me reposer un peu. 
Je travaillais sur l'ordi, pendant que Suzanne regardait "Burlesque" (elle connait toutes les chansons par cœur à force de le regarder), Gilles partait faire les courses, quand j'ai reçu un SMS. Un SMS très gentil qui demandait si j'avais changé l'heure de l'atelier.
L'atelier d'écriture!!!
J'étais persuadée qu'il était programmé pour la semaine prochaine!!
Ni une, ni deux, j'ai sauté dans la voiture et j'ai rejoint la médiathèque où les filles m'attendaient (la honte!!!). Heureusement j'avais un exercice tout prêt à leur proposer pour le mois prochain. Mais je n'avais pas écrit sur la consigne donnée...
Qui était: jaune.
(Z'avez vu le tour de passe passe?)
(Et sinon si vous voyez le fantôme de Gilles derrière le reflet de la cuisine dans la baie vitrée c'est qu'il a trouvé que mon nettoyage n'était pas... Voilà!)