Parce qu'on a toujours autant de plaisir à rentrer qu'à partir.
Voici quelques données à ajouter:
Il a fait beau, très beau.
Ce n'est pas les quelques orages, dont un en pleine nuit, qui ont faussé cette impression.
Nous nous sommes reposés.
Ce n'est pas parce que je ne dors bien que dans mon lit que cela contredit l'affirmation.
(ils discutent avec les oisillons "de toiture" qui pépient à qui mieux mieux au moment de l'apéro,...
...et aussi au moment du petit déjeuner, et aussi au moment de la sieste, lecture, écriture, jeu...)
L'ambiance a été bonne, Gilles et moi, moi et Gilles, faisant les frais des moqueries des jeunes. Ils se sont aussi charriés entre eux, bien sûr...
Et ce nouveau jeu stupide (et incompréhensible pour moi): "Ta gueule!"Victor, et Emma, nous ont manqué. Nous en avons parlé.
Nous étions contents d'avoir des nouvelles.
Les quelques vagues, les quelques frictions, n'ont eu lieu qu'à cause de cette bon sang d'adolescence (Mouaip, on en est pas sorti pour l'un et l'on y rentre pour l'autre).
La piscine a été, et c'est formidable, source de plaisir, même pour moi.
Même pour moi!!!
Et la fin définitive de la "collaboration" (Nous sommes allés récupérer les clefs du local technique et cela a donné lieu à quelques haussements de voix, et à une menace, efficace) avec l'escroc local/pisciniste Billega (je cite, cela évitera aux locaux qui pourraient me lire de se faire empapaouter eux aussi) est un plus non négligeable.
"Bill Dégats, c'est fini!!!" sur l'air de "Capri..."
Nous nous sommes baladés, nous avons apprécié, sans modération, les paysages.
Nous avons rencontré plus de gens souriants, qui disent "Bonjour" que de ronchons...
La maison, malgré ses défauts, toilettes trop exigües, isolation sonore inexistante (péter dans le bain fait réagir toute la population présente! Jusqu'à ceux qui sont en terrasse!), cuisine peu pratique (je suis obligée de monter sur une chaise pour atteindre le placard, il y fait sombre), c'est laissée vivre en harmonie. Clovis, qui dormait au salon, a réussi de belles grasses matinées. Certains autres aussi.
La TV est restée éteinte.
La musique nous a suivie de la terrasse à la piscine, de la piscine au salon...
Il y a eu aussi de beaux moments de silence.
J'ai, sans peiner (j'ai plus de mal depuis que nous sommes rentrés), écrire 5 pages par jour (Curieusement à la main. L'ordi emmené c'est révélé totalement inapte puisque vierge de tout traitement de texte!).
Cette année, Mirabeau ça a été Mirabeau tout court. Sans détours. Faute de temps, entre la fin du boulot pour Gilles et Simon, le mariage de Réré et Lalie et le début du boulot pour Arthur et la signature du contrat pour Cynthia, nous ne sommes passés chez personne, même pas chez Thomas...
Nous n'avons pas réussi à faire coïncider notre passage avec la disponibilité des amis habitants le coin (ou pas trop loin...).
Ce sera peut être à eux, aux amis, aux copains, de venir nous voir.
Nous sommes à la maison, pour vous accueillir, pour le reste des vacances.