lundi 18 février 2019

Ils ont les "nerfs"...

...ou la chronique de trois jours de soleil.
Le poêle s'est même arrêté!
Le soleil a inondé la maison depuis vendredi et, au moins, jusqu'à dimanche soir (et il a l'air de continuer sur sa lancée ce matin!).
Le week-end a commencé dès vendredi, Gilles et Arthur sont revenus des courses avec des "nerfs". Et la maison c'est, par moment, transformée en champ de bataille, les fléchettes en mousse volant autour de moi alors que je regarde une série, que je prépare le repas. 
"Mais en même temps qu'est ce que tu fais là?". 
Il y a eu une trêve quand Annaïg et Hervé sont arrivés, suivis quelques heures plus tard de Clément, Noa, Félix et Camille.
C'est donc bien entouré que Simon a soufflé ses bougies avec une journée d'avance.
La soirée a été telle que les jeunes en ont l'habitude, longue, joueuse et tatoueuse.
Et, au réveil (genre 12h pour les derniers à émerger) j'ai eu pas mal d'aide pour préparer le très hétéroclite repas de midi (Là ils sont en train de faire cuire des nouilles, il faut bien trois cuistots pour cela, n'est ce pas?).
Bizarrement mon gratin de courgettes a été délaissé par les moins de 30 ans au profit des nems et des nouilles chinoises hyper épicées (ne n'ai pas osé donner les restes aux poules de peur de les tuer).
Le repas terminé, Clément et les Manceaux (on dirait le nom d'un boys band) sur le retour, nous avons pris la direction du Perche.
Pour être parfaitement précise nous nous sommes garés au pied de la Commanderie d'Arville.
Nous y étions venus il y a une dizaine d'années. En fait il y a dix tout juste.
Bon, il y a dix ans Suzanne avait 18 mois (depuis elle y est retournée avec Colette, et aussi avec l'école) et Arthur n'était pas venu (et je me demande si Gilles en était...).
Hervé et Annaïg ne connaissaient pas.
Alors nous nous sommes refroidis de concert dans les salles du musée pour...
...en apprendre un peu plus sur les croisades et les chevaliers du Temple.
Nous avons retrouvé l'usage de nos doigts gelés avec soulagement quand nous sommes sortis au soleil. Le bâtiment est impressionnant, non?
Un petit tour au jardin...
J'ai même tenté de photographier les premiers papillons de l'année (Ils ne se sont pas laisser faire, trop occupés à voleter pour poser).
Nous sommes rentrés, brièvement, là aussi il faisait très froid, dans la grange immense avec sa charpente impressionnante.
Et avons poursuivi, en donnant un coup de main à Suzanne pour remplir...
...son questionnaire, par un tour autour de la mare.
Si élégamment cernée de sa haie plessée.
Et une halte dans le pigeonnier géant.
Là encore la charpente est incroyable!
Voui...
Voui!!!
Et hop, voici l'église!
Suzanne a tout compris: "C'est une sorte de cellier géant!"
En effet... Il y fait bien frais, là encore.
(et le concept faire pipi au frigo/toilettes est à creuser. Ou pas.)
Mais, heureusement, l'on se réchauffe vite en rigolant...
Arrivés sur le parking j'ai pensé à Véronique et à son café associatif. Arthur, consultant le grand internet, a confirmé qu'on en n'était pas loin.
Alors nous avons prolongé notre route jusqu'à Chapelle Royale.
Véronique, rencontrée il y a presque deux ans lors du stage de poterie, m'a tout de suite reconnue, elle suit nos "aventures" quotidiennes en me lisant sur le blog.
Le lieu est drôlement chouette, nous avons bu un coup en terrasse et nous avons papoté... Bien sur!
Suzanne y a rencontré deux de ses homonymes (trois Suzanne sur 11 personnes!) et nous avons acheté quelques babioles (dont de sublimes boucles d'oreilles à fleurs).
Puis le temps est arrivé de se quitter.
Annaïg et Hervé ont repris leur route, nous sommes rentrés et je me suis de nouveau retrouvée sous les tirs croisés (une fléchette dans le front alors que j'étais en zone neutre, sur le canapé).
La guerre interrompue provisoirement par la nuit et la grasse matinée des belligérants m'a permis de bouiner tranquillement au jardin.
Elle a de nouveau fait rage quand Simon est arrivé, armé lui aussi.
J'ai imposé un couvre feu pour faire une petite sieste. Simon est reparti avec son pistolet mais les gars ont fait des réserves de fléchettes...
J'ai quand même réussi, à me reposer, et Suzanne, Gilles et Arthur ont répondu positivement à ma proposition de profiter du soleil un peu plus loin que dans le jardin.
Et, vous ne savez pas?
C'était chouette.
Enfin, nous avons l'impression de revivre!!!

2 commentaires:

  1. ben, z'étaient bien ces trois jours de soleil dis donc , mis à part la guerre des nerfs ! ;) Bon, les fléchettes sont en mousse, ça va ça fait pas trop mal mais ça surprend toujours ! Grand a eu sa période nerf aussi, on en achetait en brocante et il s'en servait quelques heures puis les oubliait. :D
    le bâtiment est en effet impressionnant !

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    1. La guerre des nerfs!!! C'est exactement ça!

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